IRON BUTTERFLY

 

….voici un de mes groupes préférés ( c’est une lapalissade car je ne parle que d’eux..! ) dont la musique planante est propice au rêve éveillé…Outre l’emblématique tube planétaire "  In-A-Gadda-Da-Vida "issu de l’album éponyme paru en 1968 ( 2,5 millions de ventes ! ) qui nous sera martelé à tout va, existent deux autres opus style blues-pop atmosphérique beaucoup moins connus et pourtant si délicieusement psychédéliques…il s’agit de " Ball " paru en 1969 et de " Métamorphosis " sorti en Août 1970. Album Ball

: ne pas se laisser dérouter par l’intro chaotique de " In the time of our lives " mais attendre la reprise de l’orgue pour embarquer sur le vaisseau spatio-intemporel d’une musique qui vous interpelle aux tréfonds de l’âme avec ses cœurs venus d’ailleurs et puis second titre " Soul expérience " là , après quelques mesures d’échauffement on décolle pour le vide-intersidéral de l’espace-temps ! puis mise en orbite géo-stationnaire avec un slow qui tue : " Lonely boy " cinq minutes de bonheur pour faire les yeux doux à sa belle ! Reprise musclée avec " Real fright " sur fond d’orgue style ‘Doors’ et puis une balade aérienne pour clore la face 1 avec " In the Crowds " Face 2 " It must be love " sûrement ! vu les riffs déchirants d’une lead guitar enflammée…Atmosphère étrange dans " Filled with fear " et ambiance Jim Morrisson dans " Belda beast " clôturent la galette. Album Métamorphosis : passons l’intro pour initiés, et " New day " moyennement original pour passer sur Shady Lady assez blues-funky et laisser ‘trainer’ une oreille discrète sur la suite des morceaux de la face A pour se concentrer sur " Soldier in our Town " un des titres les plus poignants que je connaisse mélodiquement avec une lente montée de l’orgue jusqu’à l’explosion déchirante d’émotion d’un chanteur en communion avec l’absolu.. enchaînement malheureusement médiocre avec " Easy rider " et enfin retour au blues-heavy dans " Butterfly bleu " prévenez les voisins, la basse c’est 14 minutes d’artillerie lourde sur fond de réverb saturée ! ! (nota) : ne pas hésiter à zapper les borborygmes insupportables du chanteur qui dérape dans la marginalité.. ! personne n’est parfait !

Petit extrait de " Soldier in our town "

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